Fête des grand-mères en Belgique : date et origine de la célébration

La Belgique ne figure pas parmi les pays ayant instauré officiellement une journée nationale pour les grands-mères. Pourtant, chaque année, la tradition s’invite dans de nombreux foyers, bien qu’aucune date ne soit inscrite au calendrier officiel. La célébration s’appuie sur des habitudes importées et des initiatives privées, créant ainsi un rendez-vous fluctuant et parfois méconnu.

Les origines de cette fête ne remontent pas à une histoire ancienne ni à une décision d’État, mais à une démarche commerciale récente. Les pratiques actuelles, de la remise de cadeaux aux moments partagés, évoluent au fil des générations et des influences voisines, notamment françaises.

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À quelle date tombe la fête des grands-mères en Belgique ? Les années à retenir

En Belgique, la fête des grands-mères n’a jamais été inscrite dans la liste des célébrations officielles, contrairement à la fête des mères qui s’impose dans tous les agendas. Pourtant, le premier dimanche de mars s’est peu à peu imposé comme la référence, dans le sillage de la tradition française. Les médias, les enseignes et parfois même les écoles rappellent la date, installant doucement cette habitude dans le paysage familial belge.

La date change chaque année, ce qui demande un minimum d’attention pour ne pas passer à côté du moment. Pour s’y retrouver, voici les prochaines échéances à marquer d’une pierre blanche :

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  • 2024 : dimanche 3 mars
  • 2025 : dimanche 2 mars
  • 2026 : dimanche 1er mars

Contrairement à la Suisse, au Canada ou à la France qui ont fait le choix d’une reconnaissance officielle, la Belgique ne légifère pas sur cette question. Le premier dimanche de mars reste néanmoins la référence la plus suivie, surtout dans les familles francophones et dans les écoles qui prennent le relais de la tradition.

La fête des mères, quant à elle, se distingue par sa date, fixée au deuxième dimanche de mai en Belgique, un choix qui rejoint celui d’autres pays européens. Ce décalage permet à chaque génération de bénéficier de son propre temps fort, l’occasion de moments complices, de souvenirs partagés et de gestes de tendresse qui marquent la vie familiale.

Origines et histoire : comment cette célébration est-elle née ?

La fête des grands-mères n’est ni le fruit d’un décret officiel, ni le prolongement d’une coutume ancestrale belge. Son point de départ ? Une opération marketing habile, lancée à la fin des années 1980 par le groupe Kraft Jacobs Suchard, qui détenait alors la marque Café Grand’Mère en France. L’idée : mettre à l’honneur les aïeules, tout en boostant les ventes de café. Pari réussi. La date du premier dimanche de mars s’impose, d’abord en France, puis dans les pays limitrophes.

Rien de religieux, rien de folklorique : tout part d’une volonté de créer un nouveau rendez-vous affectif, largement appuyé par la publicité et repris par la presse. L’habitude traverse la frontière, séduit la Belgique francophone, et s’installe doucement dans les rituels familiaux et scolaires.

Jamais la Belgique n’a gravé cette fête des grands-mères dans son calendrier. Pourtant, la tradition s’installe. Les petits-enfants fabriquent des cadeaux, les familles organisent une visite, un repas ou une surprise. Le nom du Café Grand’Mère s’efface, laissant la place à une véritable envie de célébrer le lien intergénérationnel, la mémoire familiale et la présence bienveillante des aïeules.

Par contraste, la fête des mères s’inscrit souvent dans une histoire plus institutionnelle, parfois même politique. La fête des grands-mères, elle, s’est inventée sur le tard, portée par la société de consommation mais adoptée par les familles. Aujourd’hui, elle occupe une place à part, symbole d’une affection contemporaine, célébrée sans faste mais avec sincérité.

Traditions belges : gestes, rituels et différences avec la fête des mères

Dans de nombreux foyers belges, la fête des grands-mères s’impose avec discrétion. Pas de tapage commercial, mais des gestes simples : une visite, un coup de fil, un dessin remis au détour d’un repas. Ce jour-là, l’essentiel, c’est l’attention portée à celles qui tissent la mémoire familiale.

Les écoles maternelles jouent souvent un rôle moteur : les enfants préparent des bricolages, récitent des comptines, rapportent à la maison des poèmes colorés. Ces petits gestes, loin de la surenchère de cadeaux, font la différence. On privilégie la spontanéité : un bouquet cueilli sur le chemin, un album photo feuilleté ensemble, des souvenirs qui circulent d’une génération à l’autre.

À la différence de la fête des mères, célébrée en mai et reconnue officiellement, la fête des grands-mères se veut plus souple, plus personnelle. Elle occupe une place à part dans le calendrier familial, aux côtés de la fête des pères ou de la fête des parents. Chaque génération se voit ainsi dédier un moment, sans confusion ni concurrence.

Absente des textes officiels, la fête des grands-mères révèle surtout la valeur qu’on accorde à la bienveillance, au respect et à la santé des aînées. Au fil du temps, ce rendez-vous contribue à renforcer les liens, à rappeler qu’un geste, même modeste, peut adoucir la journée d’une grand-mère et faire briller les yeux de toute une famille.

fête grand-mère

Des idées inspirantes pour gâter sa grand-mère et partager un beau moment

Réunir la famille autour d’un repas reste un classique qui ne déçoit jamais. Autour de la table, chaque génération partage, échange, redécouvre les recettes qui font la signature de la grand-mère. Qu’il s’agisse d’un dessert mythique ou d’un plat revisité, l’important réside dans le partage et la transmission.

Pour ceux qui cherchent la simplicité, rien ne vaut un après-midi jeux de société ou cartes. Les rires fusent, les souvenirs s’invitent, et petits comme grands savourent ce temps suspendu. Autre idée : offrir un album photo enrichi de messages manuscrits, ou enregistrer les enfants récitant une chanson fétiche. Ces attentions personnalisées laissent une trace et font battre le cœur de la famille.

L’artisanat a le vent en poupe : fabriquer un bouquet, décorer un pot de fleurs, créer un bijou à quatre mains. Les gestes d’affection prennent parfois la forme d’un poème, d’une lettre ou d’un dessin fait maison. Autant de manières de dire merci, sans artifice.

Voici quelques initiatives qui rencontrent toujours un franc succès auprès des grands-mères :

  • Préparez un goûter gourmand avec les spécialités qu’elle aime particulièrement.
  • Organisez une balade dans un parc, appareil photo à la main, pour capturer de nouveaux souvenirs.
  • Participez ensemble à un atelier cuisine : biscuits, confitures ou recettes familiales, tout est prétexte à la complicité.

Les activités pour enfants trouvent naturellement leur place : bricolages collectifs, lectures à voix haute, découverte d’un jeu transmis par les anciens. Ces instants, année après année, forgent une famille fête qui ne ressemble à aucune autre.

Au fond, ce dimanche de mars ne tient pas à une loi ou à un décret, mais à la volonté de créer un moment unique, dédié à celles qui veillent, racontent et rassemblent. Une tradition mouvante, mais une émotion, elle, bien ancrée.